Stationnement résidentiel
Garer son véhicule en ville relève parfois du miracle. Chevilly-Larue ne fait pas exception à la règle ; les problématiques liées au stationnement sont en pleine recrudescence. En cause : le nombre de voitures en circulation sans cesse croissant, l’augmentation du nombre de véhicules par foyer, l’impact de l’arrivée du tramway, etc. La ville a lancé en mars 2018 une étude sur le stationnement pour mettre en œuvre une politique générale en la matière sur l’ensemble du territoire.
Le stationnement dans l'espace public
Jusqu’alors les problèmes liés au stationnement dans l’espace public étaient résolus au cas par cas au gré de l’évolution des besoins ; ici du stationnement non réglementé, là une zone bleue ou un arrêt minute.
Les zones bleues visent à favoriser la rotation des véhicules en limitant à une durée du stationnement afin d’assurer l’accès de tous aux commerces et aux différents services publics et privés. Certains secteurs sont limités à 30 min (place de Lattre de Tassigny), d’autres à 1 h (l’essentiel des rues en zone bleue) et d’autres à 2 h (rue de Stalingrad).
> Relevé de l'offre en stationnement sur la voirie publique
Des parkings sous-exploités
Il y a plus d’un an la Municipalité a lancé une première étude sur le stationnement dans les parkings des principales résidences de la ville.
Le but était d’établir un diagnostic de leur occupation afin de comprendre comment se répartissait le stationnement des résidents entre parking privé et espace public
explique Patrick Blas, maire-adjoint délégué à la Tranquillité et à la sécurité publique.
Avec Christian Nourry, alors maire-adjoint délégué au Logement, Régine Boivin, conseillère municipale déléguée à l’Urbanisme et le service Logement de la ville, il avait rencontré l’ensemble des bailleurs et visité leurs parkings. Cette étude minutieuse avait fait apparaître combien, avec un taux de vacance de 53%, les parkings en sous-sol en location sont très largement sous-occupés. A contrario, les places dans les parkings en extérieur sont quasiment toutes louées.
Plusieurs explications à cela:
- pour certains usagers, se garer en sous-sol est source de sentiment d’insécurité (bien que certains parkings ont été refaits et sont très lumineux)
- le coût des parkings : il y a une disparité des prix en fonction des bailleurs, ceux-ci variant alors entre 35 € et plus de 60 € par mois. Un coût souvent dissuasif pour les habitants au regard de la gratuité du stationnement sur l’espace public. « La Municipalité souhaite revoir cette problématique avec les bailleurs ». Une uniformisation des prix, ou au moins une baisse de certains prix, serait profitable pour tous, tant pour les locataires que pour les bailleurs dont le manque à gagner dû à la vacance des parkings est conséquente.
L'étude de stationnement
Pour résoudre ce problème, la Municipalité met en œuvre une politique globale de stationnement sur tout le territoire.
L’objectif de l'étude lancée en mars 2018 : établir un diagnostic complet de l’offre de stationnement sur le territoire communal et analyser celui-ci.
Cette étude devra préconiser des solutions pérennes pour mieux organiser la place de la voiture dans l’espace public, et plus particulièrement dans les secteurs identifiés comme sensibles.
Ces solutions devront permettre notamment d'anticiper l’arrivée du métro en 2024 : pas question pour Chevilly-Larue de devenir un parking relais. Les préconisations ne devront exclure aucune piste de réflexions. Réflexions qui seront évidemment soumises à la concertation auprès de la population.
> Classification de l'offre selon le type d'enquête