Groupe Non-inscrits et citoyens

Mars 2020

 

Dans la perspective du scrutin municipal à venir, le groupe des Non-inscrits et Citoyens n’a pas souhaité publier de tribune.

 

Patrick Blas, Jean-Paul Homasson, Régine Boivin, Sophie Nasser, Amélieafantchavo, Armelle Dapraélus du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Février 2020

 

À l’école de la « confiance »

 

Il était une fois un ministre, qui, fraîchement nommé, annonça que lui ne ferait pas comme ses prédécesseurs : il n’était pas là pour faire une loi qui porterait son nom ! Deux ans et demi après, où en sommes-nous ? Loi pour « l’école de la confiance » très contestée l’année dernière, particulièrement pour les regroupements école-collège ; nouveau baccalauréat qui déstabilise les élèves et leurs parents, soi-disant fait pour permettre aux élèves de mieux choisir les spécialités qui leur plaisent mais tout n’est pas disponible dans chaque lycée (rappelons-nous le combat de notre lycée en juin dernier pour obtenir sans succès une spécialité supplémentaire, combat à relancer cette année), mouvement des enseignants tant lors des épreuves en juin 2019 que maintenant pour les nouvelles épreuves du contrôle continu : les jeunes passent le bac pendant 18 mois ! Bien sûr, on ne peut que se réjouir du dédoublement des classes de CP et CE1 dans les réseaux d’éducation prioritaire qui améliorent les conditions d’apprentissage de ces enfants. Mais à quel prix ? Vu la baisse de recrutement des professeurs des écoles, cela se fait mathématiquement au détriment des autres élèves avec des classes plus chargées ou des enseignants non formés !

Enfin, cette réforme des retraites qui, dès les premières annonces, pénalise les enseignants ! Donc est annoncé à grands renforts de communication dans les médias un plan pour revaloriser les carrières : des sommes importantes mais aucune mesure concrète, chiffrée et programmée dans le temps !

Bref, où est la confiance ?

 

Patrick Blas, Jean-Paul Homasson, Régine Boivin, Sophie Nasser, Amélieafantchawo, Armelle Dapra élus du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Janvier 2020

 

Les fêtes, tous ensemble

 

Faites du jardinage, la fête communale, le forum de rentrée, le marché gourmand, le village de Noël ... Toutes ces manifestations ont un point commun : rassembler le plus grand nombre de Chevillais afin de partager des moments de bonheur, de joie et d’amitié. Peu importe les sensibilités politiques, religieuses, du moment que tous nos quartiers et générations soient représentés.

La priorité reste à la convivialité, le plaisir de nous retrouver entre habitants de notre ville, échanger, refaire le monde, souvent trinquer ensemble, en un mot, apprécier le sens de la fête. Et ce, malgré la ‘’sinistrose’’ qui peut nous envahir, causée par un climat compliqué et relayée par l’ensemble des médias qui semblent se complaire de ce climat anxiogène.

Il faut bien reconnaître que ces derniers temps, ils ont eu largement de quoi faire.Pour notre part, nous restons des êtres humains qui avons besoin de ces moments conviviaux à partager qui nous rappellent à juste titre que la vie n’est pas faite que de conflits (sociaux, humains, sécuritaires, etc ...). Nombreux sont les Chevillais qui d’ailleurs s’investissent pour faire vivre les valeurs de solidarité et de fraternité dans notre ville, à travers toutes les manifestations culturelles, sportives, scolaires, religieuses et bien d’autres qui y sont organisées. Nous profitons de ce billet pour les remercier de leur investissement, et adressons à l’ensemble des Chevillais, au nom du groupe des Non-Inscrits, nos meilleurs vœux pour l’année 2020.

  

Patrick Blas, Jean-Paul Homasson, Régine Boivin, Sophie Nasser, Amélieafantchawo, Armelle Dapraélus du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Décembre 2019

 

Reprendre en main son alimentation 

 

La part de l’alimentation dans le budget des français est passée de 34,6% en 1960 à 20,4% en 2014 (étude INSEE).Le panier alimentaire a lui aussi considérablement changé, la part des trois principaux postes –viande, fruits et légumes, pain et céréales– a reculé au profit des produits transformés.

Au nom du pouvoir d’achat et parce qu’il faut permettre à chacun de se ‘’libérer’’ de la préparation des repas, l’industrie agro-alimentaire et la grande distribution poussent à la surconsommation par la règle systématique du prix le plus bas. Or près d’un adulte sur deux touché par l’obésité vit dans un foyer aux revenus inférieurs à 1 200€ par mois. Sans parler de la horde des autres maladies chroniques induites par une alimentation trop abondante, trop grasse et trop sucrée. Sans parler aussi des dérives de certains industriels pour produire plus à des prix toujours plus bas et qui aboutissent à des produits sans qualité nutritionnelle voire dangereux.

Mais à combien s’élève réellement le coût de notre alimentation ? À celui que l’on paie à la caisse du supermarché ou du fast-food ? Pas seulement. On oublie le coût de la maladie, pris en charge par la collectivité certes mais qui est payé par nos impôts. On oublie aussi les effets sur la planète liés à l’utilisation d’engrais et de pétrole pour assurer la production, la conservation et la transformation des aliments. Et on oublie surtout la menace que fait peser la surexploitation des terres sur la sécurité alimentaire mondiale

Il n’est pas question de jeter les supermarchés et l’industrie agroalimentaire mais bien que chacun reprenne son alimentation en main, ainsi notre santé et notre planète ne s’en porteront que mieux.

 

Régine Boivin • conseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Novembre 2019 

 

C’est parti !

 

Notre police municipale a démarré depuis le mois dernier dans les anciens locaux de la police nationale, utilisés ensuite par le Pôle d’économie solidaire, et le service de la Tranquillité publique. À ce jour, la police municipale est composée d’1 chef et de 3 agents. Un 4e est en cours de recrutement et 2 autres postes restent à pourvoir. Ce qui porte à 4 agents policiers municipaux sur le terrain suppléés par 4 ASVP (Agents de surveillance de la voie publique).

Prochainement, la police municipale sera équipée d’un véhicule sérigraphié, ce qui leur permettra d’intervenir à tout moment et à tout endroit de notre commune. Les missions de prévention et de sécurisation ont donc  commencé, prises de contact chez les commerçants, les chefs d’établissements scolaires, contrôles routiers, etc.Je n’oublierai pas de citer également nos 6 agents de sécurisation des écoles qui assurent quotidiennement la sécurité de nos écoliers et leurs parents aux heures d’entrées et sorties d’écoles (Pierre et Marie Curie, Paul Bert, Pasteur) et viennent compléter le dispositif de prévention. Je terminerai par notre médiateur des conflits, ancien correspondant du parquet, disponible sur rendez-vous au Relais-mairie du Coeur de ville. Celui-ci peut vous accompagner dans bon nombre de démarches administratives et conflictuelles.

Comme vous pouvez le voir, la tranquillité publique se perfectionne avec le soutien permanent de votre majorité. L’installation de cette police municipale est un nouveau service en direction de nos administrés.

 

Patrick Blasmaire-adjoint, président du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Octobre 2019

 

Grippe saisonnière

 

Il y a un an, je vous expliquais que, dans certains départements tests, la Haute Autorité de Santé avait autorisé les pharmaciens à pratiquer la vaccination contre la grippe sans passer par le médecin.

Alors, cela a-t-il amélioré le taux de couverture vaccinale dans ces départements ? J’ai cherché s’il y avait des statistiques réalisées sur l’année dernière. N’en trouvant pas, je demande l’information à un infectiologue, lequel me confirme l’absence de chiffres actuellement. Donc il n’y a pas encore de résultats pour la vaccination 2018-19, seulement pour la vaccination 2017-18. La couverture vaccinale reste faible (augmentation de 0,1% dans les départements tests) : la moyenne nationale est de 45,6% alors que les objectifs fixés par les autorités sanitaires sont de 75%. On en est très loin.

En plus de la population générale, on incite aussi le personnel soignant ainsi que le personnel navigant à se faire vacciner pour éviter la transmission des virus, ses conséquences sur la santé, notamment pour les personnes fragiles, et aussi l’absentéisme lié à la maladie.

La campagne de vaccination commencera le 15 octobre 2019. Avec le bon de retrait que vous allez recevoir de la Sécurité Sociale ou que vous demanderez à votre médecin, vous pouvez retirer votre vaccin en pharmacie. Qui peut vous vacciner ? Le médecin bien sûr, les sages-femmes pour les femmes enceintes et l’entourage du nourrisson, les infirmiers et maintenant les pharmaciens volontaires. Se vacciner est un acte de Santé Publique voire un acte de civisme.

 

Sophie Nasserconseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Septembre 2019

 

Sécurité à deux vitesses

 

Le choix de la date en pleine période estivale n’était pas la plus opportune. Mais la sécurité déployée à l’occasion du G7 a été impressionnante : l’aéroport de Biarritz privatisé en août du 23 en soirée au 27 le matin ; interruption du trafic aérien commercial ; l’axe majeur (ex RN 10) jusqu’à Bayonne quasi neutralisé. La plupart des commerces situés sur cette voie avaient déclaré forfait depuis le samedi 24 en fermant ou se barricadant de peur d’événements destructeurs pressentis de la part des black blocs. Les rondspoints, accès à l’autoroute, arrivées sur Anglet ou Bayonne étaient sous contrôles, tant par les gendarmes mobiles que par les CRS, avec ouverture systématique des coffres pour les véhicules utilitaires. Pas moins de 13 200 agents des forces de l’ordre mobilisés pour assurer la sécurité des chefs d’État et de gouvernement réunis pour seulement trois jours de rencontre. Ce gigantesque déploiement sécuritaire me laisse perplexe, car lorsque nous sollicitons avec Madame la Maire un modeste renfort policier sur le terrain, les autorités préfectorales répondent que l’État n’a plus les moyens d’assurer la police de proximité ! Alors que pour nos dirigeants et les ‘’grands’’ de ce monde, la sécurité ne pose aucun problème, la question de rétablir l’ordre dans certains secteurs communaux et garantir la sécurité républicaine à chacun des concitoyens est beaucoup plus épineuse. Par ailleurs, je n’ouvrirai pas le débat sur le coût pharaonique de ce G7 …

Pour la sécurité, vous pourrez toujours compter sur moi pour continuer à me battre à vos côtés.

 

Patrick Blas maire-adjoint, président du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Juillet 2019

 

Le SAMI (Service d’Accueil Médical Initial) : activité 2018

 

Chaque année, les villes de Chevilly-Larue, Fresnes, L’Haÿles- Roses et Rungis se réunissent pour faire le bilan d’activité du SAMI. Il ressort que l’activité globale des 12 SAMI du Val-de-Marne est en hausse constante et celui de Chevilly-Larue n’échappe pas à cette règle (115 consultants en 2009 ; 8013 en 2018). Les Chevillais représentent 35,8 % de l’activité, soit environ 1% de plus que l’an passé, talonnés par les L’Haÿssiens (30,1% ; 29,3% en 2017). Le passage par le 15, théoriquement obligatoire, ne représente que 6,8 % des consultants, et trop de patients se rendent en ‘’accès direct’’. La dégradation de l’offre libérale de soins contribue à une augmentation inadéquate de la fréquentation des SAMI qui pour certains, comme Chevilly-Larue, arrivent périodiquement à des pics de saturation. Le budget global du SAMI, réparti sur les quatre communes, est de 69 813 € (22 567 € pour Chevilly-Larue), sachant que la prestation vigile est de 46 500 €. Le SAMI reste un élément clé du dispositif municipal de santé et contribue au désengorgement des urgences hospitalières rudement mises à l’épreuve (cf. les grèves …) depuis de longues années. Merci aux médecins généralistes qui assurent sans faille un service de qualité grandement apprécié par nos populations.

 

Jean-Paul Homasson • conseiller municipal, élu du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Juin 2019

 

Du nouveau côté complexe Lilian Thuram et terrain de rugby

 

Les travaux du complexe sportif Lilian Thuram démarrent enfin, après une attente bien légitime de nos utilisateurs. Il aura fallu 18 mois pour que le Syndicat intercommunal des établissements du second cycle du second degré perçoive enfin des assurances les remboursements correspondant aux préjudices subis. La fin des travaux de cette remise en état est prévue pour début décembre 2019. Soyez assurés que je suivrai de très près l’avancement des réparations afin que le calendrier prévu soit respecté. Nous avions jusque-là réussi à faire rouvrir la partie gymnase, grandement utilisée par les lycéens de Pauline Roland, ainsi que la salle où la gymnastique rythmique évolue malgré quelques contraintes d’utilisation. Quant au terrain de rugby, situé en face du parc des sports, le choix des entreprises est en cours. Les travaux devraient commencer dès le mois de septembre. Le Syndicat, après plusieurs études et rapports sur la texture du terrain, a finalement choisi l’utilisation d’un terrain synthétique qui permet jusqu’à 40h d’utilisation/semaine, contre 5h pour un terrain herbeux.

Pour éviter toute polémique quant à l’utilisation des granulats en caoutchouc, nous avons privilégié des particules de liège. N’hésitez pas à nous retrouver sur le site de la fête communale, le 15 juin à 19h, devant la grande scène où nous mettrons à l’honneur le Fight-Club de Nordine Amari en présence de responsables de la Fédération française de boxe thaïlandaise. Nordine a encadré des jeunes chevillais à Bangkok où ils ont remporté des titres de champion et vice-champion du monde dans leur catégorie.

 

Patrick Blas  • maire-adjoint, président du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Mai 2019

 

Polémique autour des commerces

 

Dans le journal du mois dernier, M. Ladjici s’interroge sur la pérennité des commerces en cœur de ville. Il veut surtout créer une polémique sur des conditions soit disant « exceptionnelles » accordées à certains commerces.Oui, la municipalité a décidé en début de mandature d’adopter une politique volontariste de soutien et d’accompagnement à l’installation des commerces du Cœur de ville. Cette politique s’est traduite par le rachat à Altaréa, début 2016, des murs des cellules commerciales de la place Mandela ; par la division des cellules trop grandes et des travaux de remise en état de celles qui étaient vides, en fait la quasi-totalité. Puis par le choix d’une pratique de loyer modéré comprenant une progressivité sur 3 ans et une franchise de quelques mois pour l’aide à l’installation. Restait le cas de la cellule la plus grande et occupée à l’époque. Durant l’été 2017, le fonds de commerce est vendu et la municipalité décide de préempter afin de pouvoir y installer une brasserie. Alors oui, le Bistro d’Oliv a bénéficié de conditions en rapport avec les travaux de remise aux normes qu’il a effectué à la place de la ville. Je rappelle par ailleurs que ces conditions ont été adoptées à l’unanimité en Conseil municipal. Par contre M. Ladjici se permet depuis quelques mois de faire le tour des commerces en présentant le cas du Bistro d’Oliv afin de créer une polémique chez les commerçants, en se gardant bien de dire qu’il avait voté ces fameuses conditions et qu’à l’époque ça ne l’a pas gêné. Ce procédé est totalement irresponsable, indigne d’une personne qui prétend aux responsabilités de la ville.Les commerçants du Cœur de ville n’ont pas besoin de ce genre de polémique, ils ont besoin de notre soutien que nous leur apporterons en allant faire nos courses chez eux.

 

Régine Boivin conseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Avril 2019

 

La police municipale, c’est parti !

 

Elle ne figurait pas au programme de la majorité, mais les nouveaux désengagements de l’État en matière de sécurité ont fait bouger les lignes. Pour nourrir notre réflexion, nous avons rencontré des communes proches, ou plus éloignées, de diverses sensibilités politiques, et mené une expertise avec la police nationale ; au terme de réunions de travail, débats et nombreux échanges animés avec mes collègues élus, la création d’une police municipale a été décidée. Pour commencer six gardiens policiers et quatre ASVP formeront une première équipe. Dix postes étaient déjà budgétés en 2019 pour la sécurité et la tranquillité publique ; ces nouveaux recrutements n’impacteront donc pas notre cadre budgétaire. Après les premières sélections et entretiens de recrutement, notre futur chef de police est avisé et prendra ses fonctions au terme de son préavis. Le programme d’actions et notre orientation municipale lui ont été clairement signifiés, à savoir : un retour à une police de proximité présente quotidiennement sur le terrain, un contact permanent auprès de nos concitoyens et commerçants, l’application des règlementations routières, sanitaires, et divers arrêtés municipaux qui n’entraient pas dans les compétences de nos ASVP. Pour eux, les missions pour lesquelles ils œuvrent avec grand professionnalisme continueront, au sein de la police municipale. Une étude d’aménagement est en cours pour les locaux actuels du service Tranquillité publique, afin de mettre ces lieux en conformité, tant au niveau de la sécurité des agents que du futur accueil du public.

 

Patrick Blas, Jean-Paul Homasson, Régine Boivin, Sophie Nasser, Amélie Afantchavo, Armelle Dapra • élu(e)s du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Mars 2019 

 

N°9 …

 

On se languissait de retrouver cette prose de WC dans nos boîtes à lettres. Méchanceté, mensonges, désinformation, comme d’hab. Mais on ne nous dit pas tout ! Une maison de santé coûte aux municipalités entre 800 000 et 1 million d’€ par an. Bien sûr le cercle, puisqu’il s’agit de lui, a trouvé les fonds nécessaires… dans les poches des Chevillais ? Il sait aussi comment recruter des médecins libéraux mais garde sa recette secrète ! Le service médicosocial des halles propose un choix important de médecins généralistes et spécialistes et reçoit annuellement une subvention municipale. Le Sami assure une permanence pour les habitants des quatre communes (Chevilly-Larue, Rungis, Fresnes et L’Haÿ-les-Roses) et participe au désengorgement des urgences hospitalières. Un dispositif de prévention et de soins partagés est mis en place et propose une aide à la pratique psychiatrique des médecins généralistes. La loi Santé présentée le 13 février envisage la levée du numerus clausus, ce qui laisse un espoir d’un quota suffisant de médecins ... dans 10 ans. Cette loi risque d’être «une succession de textes normatifs, administratifs adoptés par ordonnances asphyxiant davantage les professionnels de santé … L’exercice libéral est boudé par les jeunes médecins, rebutés par les contraintes du modèle» (dixit : Bulletin du Conseil National de l’Ordre des Médecins janvier-février 2019. Alors de grâce, plus de cachotteries et que le cercle donne ses solutions. La critique est toujours facile. La résolution des problèmes demandera du temps, sans oublier que la santé n’est pas une prérogative municipale mais reste un sujet préoccupant, largement partagé par l’Association des Maires de France et Chevilly-Larue.

 

Jean-Paul Hommasson conseiller municipal, élu du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Février 2019

 

Révolution urbaine

 

Depuis quelques temps, nous découvrons ce que va devenir en matière d’urbanisme notre ville, notre région, notre pays. D’accord ou non avec les projets de rénovation de notre cité, que penser de tous ces promoteurs qui, sournoisement, bâtissent des immeubles dans tous les secteurs de notre localité, et de plus en plus dans les quartiers pavillonnaires ?
Des propositions alléchantes pleuvent sur les propriétaires qui ont reçu, ou recevront des propositions de rachat supérieures aux prix du marché. La raison ? Elle est très simple. Les 1, 2, 3 pavillons rachetés constituent une surface constructible très importante. Ces constructions indépendantes disparaissent, et à la place ce sont des habitats collectifs de 20, 30, 40 appartements et parfois plus qui fleurissent n’importe où, créant un afflux de circulation automobile, soulevant de futurs problèmes de stationnements, au total mépris de notre équilibre environnemental.On imagine parfaitement le sentiment des propriétaires de maisons individuelles qui vont se retrouver encerclés de béton ; nul doute qu’ils auront beaucoup de mal à rester dans ce nouvel environnement. Les promoteurs ne se sont pas trompés. D’ici 25, 30 ans, les habitations individuelles auront quasiment disparu au profit de ces résidences. Ce phénomène n’est pas exclusif à Chevilly-Larue. Il impacte toutes les communes de la région parisienne (prix de l’immobilier intouchables à Paris + concentration de population dans la région Île-de-France).

Si nos politiques ne légifèrent pas rapidement, notre vie de tous les jours sera profondément modifiée dans les années à venir, pas forcément pour notre bien.

 

Patrick Blas • maire-adjoint, président du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Janvier 2019

 

Réflexion sur des figures géométriques …

 

Le carré : à Chevilly-Larue, comme dans bien d’autres cimetières il y a des carrés qui regroupent des tombes correspondant à des groupes religieux. Il y a le « triangle des meuniers » mais ceux-ci ont disparu depuis longtemps. Pas d’ovale ni de rectangle, figures bâtardes qui ne sont que rond ou carré un peu aplatis. Et il y a un cercle (comprenne qui voudra …), un cercle vicieux, « mode défectueux de raisonnement dans lequel on donne pour conclusion à son argumentation l’hypothèse sur laquelle on l’a fondée » (Grand Larousse Prestige 1970). Le cercle émet épisodiquement des données pernicieuses qui, en fait et par effet « boomerang » ne peuvent qu’être préjudiciables à leurs auteurs et pas à leur cible potentielle, car globalement fausses et mensongères ; et de plus avec l’assentiment partial d’une certaine presse locale qui déforme délibérément l’information. Nous resterons donc très vigilants vis-à-vis de ces données, disposés à apporter toute précision nécessaire, et ne pouvons que déplorer l’absence d’objectivité de certain(e) journal(iste). Les élu(e)s du groupe des Non-inscrits vous adressent tous leurs vœux de bonheur et de santé pour cette nouvelle année. 

 

Jean-Paul Homasson  • conseiller municipal, élu du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Décembre 2018 

 

Assez !

 

Encore une fois, le Conseil municipal du 22 novembre a été le théâtre d’une joute politico-politicienne comme certains aiment les susciter et les cultiver, autour de cette polémique, si largement diffusée, organisée sur les comptes de l’ACSF, l’orchestre philharmonique de notre ville. Nous avons, encore une fois, franchi une étape dans la bassesse et la mesquinerie. Ne parlons pas des attaques contre les absents, les absents ayant toujours tort et c’est tellement facile, mais les conclusions tirées d’une comparaison entre un budget prévisionnel et un bilan réalisé relèvent d’un raisonnement pour le moins faussé, surtout lorsque c’est établi en vérité absolue ! Tout responsable financier, qu’il soit associatif ou autre, sait que l’élaboration d’un budget prévisionnel ne représente pas un engagement ferme de dépenses et/ou de recettes en terme de poste d’affectation. La vie de l’association tout au long de l’année peut amener à prendre des décisions de dépenses nouvelles et /ou de changement d’affectation ! N’oublions pas non plus que la décision de devenir une association-employeur, qui rémunère donc les musiciens qui participent aux différents concerts, a été prise il y a presque 20 ans sur préconisation de la chambre régionale de la Cour des Comptes, organisme dont l’intégrité n’est plus à prouver. Le seul document officiel qui fait foi est le bilan et la seule chose importante est que celui-ci, de surcroît certifié tous les ans par un expert-comptable qui engage sa responsabilité, soit équilibré ! Nous ne sommes pas dupes : instiller de tels doutes, à l’aube d’une année électorale, sur la bonne gestion d’une association ne doit pas faire oublier que pendant quatre ans ces questions ne se sont jamais posées alors que les documents étaient fournis tous les ans !

 

Armelle Dapraconseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Novembre 2018 

Cité de la gastronomie : c’est parti !

Depuis le temps que l’on en parle de cette Cité de la gastronomie, et bien voilà maintenant nous y sommes. Le 27 juin le syndicat mixte d’études de la Cité de la gastronomie est devenu un syndicat opérationnel afin de pouvoir notamment lancer l’appel d’offres pour la concession de la Cité de la gastronomie Paris-Rungis. Le 20 octobre la consultation de concession a été lancée. Les groupements ont jusqu’à fin novembre pour remettre leur dossier de candidature. En décembre un jury choisira les candidats qui pourront, entre janvier et octobre 2019, construire un projet qui comportera un équipement public central constitué d’un centre d’expositions et d’expérimentation, d’un centre de formation et évènements gastronomiques, d’espaces commerciaux avec une offre de restauration diversifiée et de qualité et des commerces spécialisés dans l’alimentation et la gastronomie, d’une rue couverte à vocation multifonctionnelle. Cet équipement sera complété par une résidence pour apprentis, un ensemble hôtelier, un parking et des bureaux ou autres activités. Le choix du meilleur projet se fera en décembre 2019 pour arriver en 2024 à l’ouverture de la Cité de la gastronomie en même temps que l’arrivée d’une station de la ligne 14 du métro, ce qui permettra à la Cité d’être reliée directement à l’aéroport d’Orly et à Paris. La Cité de la gastronomie sera un formidable outil pour la mise en valeur des patrimoines gastronomique, alimentaire et agricole de la France, pour favoriser l’émergence d’innovations et de nouvelles pratiques et pour réinventer les métiers de demain. Le rayonnement national et international de la Cité bénéficiera à n’en pas douter à notre territoire.

 

Régine Boivin• Conseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

 

Octobre 2018 

 

Vaccination contre la grippe 

 

Comme chaque année, à l’approche de l’automne, un des sujets d’actualité est celui de la vaccination contre la grippe.

 En juillet 2018, de nouvelles recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) proposent une extension des compétences des professionnels de santé en matière de vaccination. Les sages-femmes, les infirmières et les pharmaciens, dans certaines régions pilotes, pourront pratiquer la vaccination contre la grippe sans prescription préalable du médecin pour toute personne qui en fait la demande. Toute personne allergique à l’oeuf ou ayant fait un choc anaphylactique lors d’une précédente vaccination devra continuer à s’adresser à son médecin directement. Les personnes qui ne reçoivent pas le bon de prise en charge du vaccin par la Sécurité sociale doivent payer le vaccin et la prestation du professionnel de santé.

 L’HAS espère, avec cette extension, que plus de personnes seront prises en charge pour la vaccination et ainsi s’approcher des objectifs fixés par l’Organisation mondiale de la santéet par la Commission européenne (75 % de taux de couverture vaccinale). En effet, pour la saison 2017-2018, seulement moins de 30 % des personnes de moins de 65 ans étaient vaccinées, contre 50 % pour les plus de 65 ans. Quand on sait que, en France, environ 1 à 5 millions de personnes sont touchées par la grippe chaque année et que certaines complications peuvent être mortelles dans certains groupes à risque, on mesure l’intérêt humain et économique d’une prévention efficace de cette maladie.

Sophie Nasser conseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Septembre 2018

Commerçant : un métier difficile

La pérennité d’un commerce dépend de plusieurs facteurs. Pour être rentable un commerce doit avoir un chiffre d’affaires suffisant. Celui-ci est constitué pour partie par le passage et pour partie par la zone de chalandise locale. Les riverains des commerces de proximité ont la responsabilité d’y aller faire leurs courses. Au niveau de la Municipalité, nous sensibilisons les propriétaires, pour ceux qui viennent nous voir, à modérer leurs loyers et à adapter les surfaces proposées. Les commerçants ont aussi une responsabilité, ils doivent s’adapter à la demande, utiliser les nouvelles technologies, se démarquer en proposant une offre que les clients ne trouvent pas ailleurs. Commerçant c’est un métier qui ne s’improvise pas.Nous travaillons à aider dans la mesure du possible les commerces en difficulté mais aussi à créer les conditions d’implantation de nouveaux projets même et surtout dans les locaux qui ne nous appartiennent pas. Les locaux commerciaux appartenant à la ville se situent sur la place Mandela, le linéaire en face du supermarché, soit 7 commerces, plus ceux de l’ancienne CPAM qui seront, en fin d’année, transformés en commerces. La requalification de la RD160, qui devrait améliorer la visibilité et la captation du passage pour les commerces du Coeur de ville, sera finie au plus tard fin novembre. Plusieurs projets sont à l’étude, un s’est concrétisé en début d’été : un notaire, il n’y en avait plus sur la ville, s’installe dans une partie des locaux de l’ancienne Société générale. Trois autres devraient aboutir prochainement, nous y travaillons activement.


Régine Boivinconseillère municipale, élue du groupe des Non-inscrits et Citoyens

Juillet - Août 2018

Rumeurs et désinformation

Il arrive de recevoir dans nos boîtes à lettres des tracts plus ou moins anonymes qui critiquent les actions communales (budget, emprunts, logements, ...). Certes chacun doit avoir sa liberté d’opinion et d’expression et la critique peut avoir parfois des effets positifs. Mais de façon récurrente ces tracts ne sont le fait que de rumeurs et donc sans bases fiables, distribués dans le seul but de générer la polémique. Aussi, même si les auteurs peuvent avoir vos soutiens politiques, cela n’empêche pas de lire avec un esprit critique car les données diffamatoires que l’on vous apporte et qui peuvent vous faire plaisir sont a priori fausses ou volontairement incomplètes, dans le seul but de désinformer et semer le trouble dans les esprits (médisez, il en restera toujours quelque chose ...).

Donc n’hésitez pas à demander des compléments d’information, voire prendre rendez-vous auprès de personnes responsables. Une fois lu, ne jetez pas le papier dans la poubelle générale car incinéré ce serait lui faire trop d’honneur. Mettez-le dans la poubelle recyclable et il aura une chance d’être écologiquement recyclé en papier toilette qui reste sa véritable vocation.

Par Jean-Paul Homassonconseiller municipal, élu du groupe Non-inscrits et citoyens

 

Juin 2018

Le forum des sports n’est plus ; vive le forum de rentrée !

Le 8 septembre 2018, j’aurai le plaisir de vous retrouver dans le gymnase Marcel Paul. Ce ne sera plus pour un forum réservé aux sportifs, mais un forum de rentrée ouvert à tous les Chevillais.

 

D’un commun accord, et dans le cadre d’un budget raisonné, notre Municipalité a choisi de supprimer diverses manifestations locales (forum des sports, soirée des sportifs, soirée des bénévoles associatifs), préférant maintenir en l’état les subventions actuelles à nos associations.

 

En remplacement, le forum de rentrée, tout en fédérant les moyens techniques locaux, réunira bien évidemment des clubs sportifs, mais également d’autres secteurs associatifs tels que « culture, loisirs, amicales, etc.. ». Il aura pour but de proposer, en une rencontre aux Chevillais, le panel des nombreuses activités régulières de l’année, nécessitant une inscription.

 

Il devra également permettre à d’autres associations de se faire connaître dans le cadre de la mise en place d’un pôle « Vie Associative ». Lors des premières réunions qui se sont tenues en présences des clubs participants, le projet a recueilli une très large approbation des personnes présentes ou représentées. N’hésitez-pas à nous réserver une partie de votre journée, vous y trouverez, j’en suis sûr, l’activité qui vous conviendra le mieux lors de cette rentrée 2018/2019.

 

J’espère vous retrouver lors de notre fête communale qui aura lieu cette année le 23 Juin et partager en votre compagnie un moment d’échange et de convivialité.
Bien à vous.

Par Patrick Blasmaire-adjoint, président du groupe Non-inscrits et citoyens

Mai 2018

Le SAMI (Service d’accueil médical initial) se porte (trop) bien !

Il y a treize SAMI dans le Val-de-Marne, dont celui implanté à Chevilly-Larue qui draine une population d’environ 82 000 habitants (communes de Chevilly-Larue, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Rungis). Les SAMI assurent la permanence des soins en dehors des heures d’ouverture des cabinets de médecine générale (soit de 20h à 00h du lundi au vendredi, de 16h à 00h le samedi et de 8h à 00h les dimanches et jours fériés).

La fréquentation en  2017 a encore augmenté par rapport à 2016 (7 418 patients contre 6 975) et l’on arrive sans doute à un seuil de saturation qui ne va pas sans poser des problèmes dans le futur. Les Chevillais sont toujours les plus nombreux à se rendre au SAMI (34,6 %),  talonnés par les L’Haÿssiens (29,3%). Les jeunes, les moins de 18 ans représentent plus de 50% des consultants et surtout les moins de 10 ans qui viennent essentiellement pour des affections respiratoires d’origine infectieuse.

Les quatre villes participent au financement du SAMI pour un montant annuel de 68 283 € (Chevilly-Larue : 21 841 €) avec une « prestation vigile » obligatoire qui représente la part la plus importante des dépenses (46 500 €), toutefois en diminution par rapport aux années précédentes. Le SAMI est donc un élément clé du secteur santé municipal qui permet un accueil de qualité et une attente « raisonnable », comparé aux urgences hospitalières débordées. Nous remercions les médecins qui assurent sans faille les quelques 600 astreintes annuelles.

 

Par Jean-Paul Homassonconseiller municipal et élu du groupe Non-inscrits et citoyens

Avril 2018

La brigade équestre ne revient pas

Face à nos engagements de conduire un budget raisonnable, des orientations ont été décidées. Aussi, la brigade équestre, créée en juin 2010, fait partie des actions qui ne seront pas reconduites. Cette décision fera plaisir à certains. Néanmoins, cette action atypique, dans une ville urbaine, avait le mérite de véhiculer les agents de façon écologique et non polluante et a donné vie aux écuries de la ville. Par ailleurs, ce sont 16 agents  qui ont participé à cette mission. Beaucoup évoluent aujourd’hui dans les rangs de polices municipales ou de la Garde républicaine. Ce passage parmi nous a été un véritable tremplin pour leur carrière professionnelle.

Le cheval était un vecteur de communication, très important avec les jeunes et notamment à la sortie des collèges. Tous les quartiers  et l’ensemble des structures municipales ont fait l’objet, durant 7 ans, de passages réguliers. L’opération Tranquillité Vacances était en partie assurée l’été et notamment le dimanche par les cavaliers. Leur présence sur le marché forain rassurait les administrés tout en donnant une note champêtre.

Même si la verbalisation faisait partie de leurs missions, leurs actions allaient bien au-delà : assistance à personne, sensibilisation des parents à la surveillance des enfants, intervention sur rixes, dispersion de rodéo de moto- cross, ramener des groupes bruyants au calme... bref, tant d’interventions quotidiennes aux services des citoyens pour assurer au mieux la tranquillité sur la ville. Leur présence régulière au parc et sur Les Planches l’été était rassurante pour les usagers. Aussi, j’ai une pensée particulière pour les agents du service qui œuvrent au quotidien au bien-être des citoyens de notre commune, et pour les cavaliers qui devront travailler sans monture. 

 

Par Patrick Blasmaire-adjoint, président du groupe Non-inscrits et citoyens

Mars 2018

Travaux de l’avenue Franklin Roosevelt (RD160)

 

Le 23 janvier dernier le chantier de requalification de la RD 160 s’installait entre le carrefour rues Petit Le Roy- Dericbourg/ av. F. Roosevelt et le carrefour rues G. Brassens- J. Brel/ avenue Franklin Roosevelt et ce pour une durée d’une dizaine de mois. Ces travaux, financés par le département du Val-de-Marne et par la région Île-de-France, ont pour vocation de pacifier la circulation et sécuriser l’espace public, notamment la

traversée de cette avenue, afin d’améliorer le cadre de vie des habitants mais aussi des commerçants et des usagers de ces commerces.

Beaucoup s’inquiètent de l’impact de ces travaux sur la vie et l’activité quotidienne

du Cœur de ville. Le département en collaboration avec la Municipalité mettent tout en œuvre pour limiter cet impact ; le département, en maintenant les accès riverains, les accès aux commerces et aux équipements publics et en mettant un agent de proximité à l’écoute des riverains ; la Municipalité en analysant au sein d’un comité de suivi les demandes et remarques des riverains afin de leur apporter les réponses appropriées ; le Département et la Municipalité en contribuant à rappeler, par le biais d’affichages, et pour palier leur baisse de visibilité, que les commerces et le parking du Cœur de ville restent ouverts et accessibles pendant les travaux. Profitez-en pour leur apporter votre soutien en venant y faire vos courses quotidiennes ou hebdomadaires. 

Par Régine Boivin, conseillère municipale, élue du Groupe Non-inscrits et Citoyens

Février 2018

Développer l’offre de soin adaptée aux habitants

Avec une commune sur deux sans médecin généraliste, l’Île-de-France est le premier désert médical français : -6% de médecins depuis 2010, 44% des praticiens ont plus de 60 ans. La Présidente de la Région s’engage dans une stratégie régionale en faveur de la lutte contre les déserts médicaux : aides à l’installation de médecins, soutien à la création de maisons de santé, sécurisation des cabinets médicaux, développement de l’e-santé et signature d’une convention avec l’ARS (Agence régionale de santé) pour redynamiser l’offre de soins ambulatoires.

À Chevilly-Larue, située en zone médicale fragile, il devient difficile, et plus particulièrement pour les personnes âgées, de pouvoir consulter : plus de visite à domicile, difficultés à se déplacer. Il faut donc répondre aux besoins de santé des habitants de notre commune.

Dans un premier temps, un Service d’accueil médical initial (Sami) a été mis en place en 2009 et géré en intercommunalité. Ce qui apporte une première réponse aux patients de quatre communes : Chevilly-Larue, Fresnes, L’Haÿ-les-Roses et Rungis. Ce dispositif a pour vocation première de désengorger les services d’urgences des hôpitaux du secteur, et d’accueillir en soirée, mais ne répond pas à l’attente en journée.

Aussi, pour consolider l’offre locale de soins, une maison médicale est prévue de voir le jour courant 2018. Elle sera située au 24 de la rue Pasteur dont l’actuel bâtiment sera entièrement réaménagé et accessible aux personnes non-voyantes et à mobilité réduite. Ce centre accueillera de nombreux spécialistes : 4 médecins généralistes, 1 ORL, 1 rhumatologue, 1 dentiste, 2 orthophonistes, des infirmières, 1 sage-femme. Par cette nouvelle installation, la ville entend bien faciliter une offre de soins adaptée à ses habitants.

 

Par Patrick Blas, maire-adjoint, président du groupe Non-inscrits et citoyens

Janvier 2018

 

Merci à nos champions 

L’équipe de France de handball masculine, Martin Fourcade (biathlon), Tessa Worley (slalom géant), l’équipe de France de ski mixte, François Pervis (cyclisme sur piste), Camille Lacour (natation), Marc-Antoine Olivier, Axel Reymond, Aurélie Muller et l’équipe de France de nage en eau libre, Pierre-Ambroise Bosse (athlétisme 800 m), Yohann Diniz (athlétisme 50 km marche), Kévin Mayer (athlétisme décathlon), Clarisse Agbegnenou (judo - de 63 kg) Teddy Riner (judo + de 100 kg), Benoit Cosnefroy (cyclisme sur route - de 23 ans), Gauthier Klauss et Matthieu Péché (canoë C2), l’équipe de France masculine de canoë, Margaux Henry et Yves Prigent (canoë C2), l’équipe de France féminine de handball.

Tous ces sportifs sont devenus champions du monde au cours de cette année 2017. Ajoutons à cela le CIO qui choisit la France comme pays organisateur des Jeux Olympiques de 2024 et la victoire de l’équipe de France de tennis en finale de la Coupe Davis. Une année 2017 riche en résultats nationaux et extrêmement fédérateurs pour tous les sportifs français. Sur le plan local, ne doutons pas que nos jeunes athlètes chevillais s’identifieront avec plaisir à tous ces champions de haut niveau qui nous ont enchanté durant l’année.

Les élus du groupe des Non-inscrits vous adressent tous leurs vœux de bonheur et de santé pour cette nouvelle année, à partager bien sûr avec vos familles. 

 

Par Patrick Blas, Jean-Paul Homasson, Régine Boivin, Hadi Issahnane, Sophie Nasser, Amélia Afantchavo, Michel Béneteau de la prairie, élus du groupe des Non-inscrits et citoyens

 

Informations annexes au site