Un jeu de piste au travers les rues de la ville

Il fallait avoir l’œil bien affuté samedi 21 septembre pour participer au jeu-concours concocté par les agents du service des archives municipales. Muni d’une carte et d’un questionnaire, il s’agissait de partir sur les traces de la mémoire des luttes pour la paix, visibles à Chevilly-Larue.

Labellisée « Ville messagère de paix » depuis 2014, adhérente au réseau mondial de la paix, Chevilly-Larue ne pouvait manquer de célébrer cette journée internationale, qui tombait cette année durant le week-end des Journées Européennes du Patrimoine.

De John Nicolétis, ingénieur militant antifasciste qui a activement soutenu la République espagnole de 1936, à Lilian Thuram, créateur de la fondation contre le racisme, sans oublier un passage devant la mairie et sa banderole appelant à la paix dans toutes les langues, ce jeu de piste permettait de redécouvrir la ville au rythme de la promenade.

Sur le parcours, quelques participants se sont croisés et reconnus, leur questionnaire à la main. Installé à Chevilly-Larue depuis moins d’un an, Ilane en a profité pour visiter des quartiers qu’il ne connaissait pas encore. Au cours de l’après-midi, un petit attroupement s’est formé autour du blason de la ville de Hochdorf, devisant pour essayer de deviner quel animal y était représenté. Toutes les questions n’étaient pas faciles, certaines étaient ludiques et toutes ont permis d’en apprendre plus sur la paix. Saviez-vous, par exemple, que Chevilly-Larue a reçu et planté les graines d’un Ginkgo biloba qui ont résisté au bombardement de Hiroshima ?

Une arrivée en fanfare

Au square Martorell, point d’arrivée du parcours, les participants au concours ont été accueillis par la chorale du Conservatoire, par Marie François, conseillère municipale déléguée à la culture et au patrimoine et Renaud Roux, maire-adjoint délégué à la vie associative et festive, à la démocratie locale, au dialogue avec les anciens combattants et au travail de mémoire.

« Cette journée est particulièrement importante cette année en raison des conflits extrêmement médiatisés qui déchirent l’humanité. La paix se construit également localement, quelles que soient nos cultures, nos opinions, nos origines », a martelé ce dernier.

Les trois gagnants Noah Zinck-Frédéric, élève de CM2 à Paul-Bert A ; Estelle Khalil, architecte-urbaniste et Thibault Zakhan Machenaud, 13 ans ont remporté des livres sur Nelson Mandela, Martin Luther King et Alfred Nobel. Un grand bravo à eux, ainsi qu’à tous les participants. 

« Cette journée est particulièrement importante cette année en raison des conflits extrêmement médiatisés qui déchirent l’humanité. La paix se construit également localement, quelles que soient nos cultures, nos opinions, nos origines »

Renaud Roux maire-adjoint délégué à la vie associative et festive, à la démocratie locale, au dialogue avec les anciens combattants et au travail de mémoire

Sylvia Maurice